A en croire le site Les Echos.fr, un trader aurait tout simplement copié au mois de juin une partie des codes auquel il avait l'accès mais il aurait également saisi les comptes de parties qu'il n'était pas autorisé à utiliser. Alors employé à la Société Générale, il avait accès au système de « trading haute fréquence » de la banque à New York. Ce système a été élaboré pour donner des ordres de Bourse plutôt complexe. Il permet de calculer des décisions grâce à des algorithmes poussés, avant même qu'un humain puisse analyser les informations. Ordinateurs superpuissants, placements ultra-rapides, tout l'arsenal du trader de haut-vol était alors ouvert au trader.
Le plus intéressant est que, selon le FBI, suite à cette petite manipulation, l'homme aurait contacté 6 grands établissements financiers via son téléphone portable. La tentative ressemble donc bien à du vol d'informations. Alors employé de la Société Générale, la banque avait essayé de le retenir mais Samarth Agrawal avait prétexté vouloir retourner en Inde et créer sa propre société de « trading haute fréquence ».
Le cas rappelle celui de Sergey Aleynikov employé par la Goldman Sachs qui, le dernier jour de son contrat avait téléchargé des centaines de milliers de lignes de codes du système de « trading haute fréquence ». De son côté, la Société Générale essuie encore, après le cas Jérôme Kerviel, des pertes générées par des fuites d'informations.