Un an après les attaques du groupe Lizard Squad ayant mis à genoux le Playstation Network (PSN) et le Xbox Live, quel chemin ont parcouru Sony et Microsoft en matière de sécurité ? Aux yeux de Phantom Squad, un groupe de pirates apparu sur Twitter, rien de suffisant n'a été fait. Au travers d'une série de tweets, celui qui évoque par le nom son prédécesseur - dissolu depuis - laisse penser que des actions seront bientôt menées.
« On nous a demandé pourquoi faisons-nous cela ? Pourquoi est-ce qu'on ferait tomber le PSN et le Xbox Live ? Parce la cybersécurité n'existe pas », lit-on dans un tweet du 13 décembre. Deux jours plus tard, un autre message, moins fin : « Certains veulent juste voir le PSN et le Xbox Livre brûler. » Autre évocation, le lendemain : « Xbox Live et PSN sont vulnérables... » « Tout le monde est prêt pour de bonnes vacances ? »
Un « grey hat »
Le 17 décembre, Phantom Squad a précisé son propos : « Pensez à ça : Xbox Live et PSN ont des millions et des millions de dollars, mais les dépensent-ils pour améliorer la sécurité ? Non. PSN et Xbox Live n'utilisent pas cet argent pour leur sécurité. Alors tant qu'ils n'auront pas ouvert leurs yeux, ils seront vulnérables. »Xbox Live and PSN is vulnerable to attacks...
— Phantom Squad (@PhantomSqaud) 16 Décembre 2015
Bref, rien ne permet de mesurer à ce jour la crédibilité de ce Phantom Squad qui, en substance, a l'air de préparer une attaque par déni de service (DDoS) visant les deux plateformes de jeux pour les fêtes de Noël. Quant aux vraies motivations, comme avec Lizard Squad, elles ne sont pas claires. Sur son compte Twitter, Phantom Squad se décrit comme un « grey hat » : un hacker qui agit parfois avec éthique, et parfois non.
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