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Le tribunal de justice de Paris a pris une décision, mercredi, qui oblige les fournisseurs d'accès à Internet à bloquer l'accès à un site contenant une base de données de quelque 500 000 patients.

Après avoir formellement déconseillé il y a quelques jours, et à raison, d'utiliser tout site internet qui se propose de « vérifier » si vous ne faites pas partie des 500 000 personnes dont de nombreuses données de santé ont été volées auprès de laboratoires d'analyse médicale, la présidente de la CNIL, Marie-Laure Denis, avait rapidement saisi le tribunal judiciaire de Paris pour faire bloquer l'accès à un site qui, justement, héberge les informations personnelles et sensibles dérobées.

La CNIL veille au grain

Mercredi, la Commission nationale de l'information et des libertés (CNIL) a obtenu gain de cause puisque le tribunal judiciaire de Paris a pris une décision qui oblige l'ensemble des fournisseurs d'accès à Internet à bloquer l'accès au site.

La CNIL a très rapidement pris en considération cette fuite de données massives, qui avait été dévoilée dans la presse. L'autorité a déjà pu identifier, ces derniers jours, les laboratoires de biologie médicale touchés de façon à ce qu'eux-mêmes contactent, comme l'oblige la réglementation, les individus victimes de ce vol d'informations.

Le gendarme des données veille au grain et attache une attention toute particulière à ce que les mesures techniques soient prises et que les patients touchés soient mis au courant.