De son côté, l'Arcep a déjà confirmé l'existence de tels brouillages mais pas dans les mêmes proportions. Lors d'un point avec la presse, le régulateur des télécoms a précisé que des tests menés sur la 4G avaient montré que ce brouillage existait bel et bien mais il ne concernerait qu' « entre 150 000 et 500 000 TV en France ».
Afin de trouver une solution, le ministre de l'Economie numérique Eric Besson a donc affirmé que ce risque ne touchait que 2 % des foyers. Il a également tenu à rappeler au Figaro que le gouvernement mettrait en place « un numéro de téléphone unique, avec un petit centre d'appels, pour que les particuliers puissent signaler ces éventuelles interférences sur leur téléviseur et obtenir la mise en relation avec l'opérateur responsable ». Le dispositif devrait être financé par les opérateurs, « à raison de 2 millions d'euros par an pendant cinq ans » ajoute le ministre. Contacté, Bouygues explique prendre acte de cette décision du gouvernement
Toujours est-il que cette manœuvre de Bouygues n'est pas la seule concernant l'appel d'offres sur les licences 4G. Free a déjà contesté la procédure d'attribution de ces licences en estimant que seul les « gros » opérateurs pourront faire l'achat de telles fréquences mobiles. En attendant le dénouement de ces affaires, la date des premiers dépôts de candidatures approche. En effet, pour la bande des 2,6 GHz, les opérateurs ont jusqu'au 15 septembre pour proposer un montant et ainsi acquérir certains des quinze premiers blocs de fréquences.