Le bonus réparation lancé à la fin de l'année dernière va être musclé par le gouvernement, afin de le rendre plus attractif.
L'État a pour ambition d'augmenter le recyclage des vieux appareils électroniques. Et pour ce faire, il veut pousser les consommateurs à beaucoup plus réparer leurs produits qu'ils ne le font actuellement. Pour cela, rien de mieux que d'offrir de l'argent. Le bonus réparation, lancé en ce sens à la fin 2022, va ainsi être majoré.
Un bonus pour le moment inefficace
Les appareils électroniques durent en moyenne 4 ans. Mais pour un certain nombre d'entre eux, ils sont mis à la poubelle pour un produit nouveau alors qu'une petite remise en état pourrait aisément permettre d'allonger leur durée de vie. C'est fort de ce constat que l'État a instauré le bonus réparation, qui permet de réduire le coût de l'opération pour le consommateur.
Une initiative qui n'a malheureusement pour le moment pas trouvé son public, puisqu'en 4 mois, seules 20 000 personnes ont pu bénéficier de ce bonus. Un chiffre vraiment trop bas. Pour preuve, durant les 4 premiers mois suivant sa mise en place, 500 000 euros ont été versés au titre de cette prime, alors que l'enveloppe allouée pour l'ensemble de l'année 2023 est de 62 millions d'euros.
Une somme multipliée par deux
Autant dire qu'il restait beaucoup d'argent dans les caisses. De quoi pousser les autorités à prendre une décision pour rendre le dispositif plus attractif, en multipliant cette gratification par deux à partir du 1er juillet prochain. Elle passe ainsi :
- pour un aspirateur, une perceuse, une trottinette électrique, de 15 à 30 euros;
- pour un téléphone portable, une tablette ou un lave-linge, de 25 à 50 euros;
- pour un téléviseur, de 30 à 60 euros;
- pour un ordinateur portable, de 45 à 90 euros.
En plus de ces émoluments à la hausse, de nouvelles réparations, comme le très demandé changement d'écran de smartphone, seront dorénavant prises en charge. Le nombre de réparateurs agréés, de 1 200 actuellement, va par ailleurs être accru, et ce, en baissant notamment le coût du label.
Source : Que Choisir