On note une seule entrée au classement des 10 supercalculateurs les plus puissants de la planète.
Depuis plusieurs mois déjà, le monde du supercalculateur est tenu en haleine par de nombreuses annonces évoquant l'arrivée prochaine de machines dites « exaflopiques », c’est à dire dotées d'une puissance de calcul dépassant 1018 flops.
Il y a quelques semaines, des sources officieuses ont évoqué l'existence de telles machines - deux pour être exact - sur le sol chinois. Dans un contexte de tensions avec les États-Unis, la Chine ne souhaiterait toutefois pas que la chose s'ébruite.
Fugaku au sommet, Voyager-EUS2 fait son entrée
Le TOP500, ce classement qui liste les machines les plus puissantes de la planète, se base sur des informations authentifiées. Il est donc impossible d'y faire figurer les encore hypothétiques machines exaflopiques chinoises, Tianhe-3 ou Sunway Oceanlite.
De fait, cette 58e édition du TOP500 se trouve particulièrement pauvre en nouveautés, au moins en ce qui concerne le sommet de la hiérarchie mondiale. C'est simple, les neuf supercalculateurs les plus puissants de la planète n'ont pas changé depuis la précédente édition du classement.
Les débats sont ainsi toujours dominés par le colosse japonais, Fugaku et ses 442 pétaflops, qui conserve sa place depuis juin 2020. Il reste très loin devant le numéro 2, le Summit conçu par IBM pour l'Oak Ridge National Laboratory du Tennessee, qui n'atteint « que » 148,8 pétaflops.
Il faut descendre jusqu'à la dixième place pour découvrir un nouveau venu. En l'occurrence, il s'agit de Voyager-EUS2, un système signé Microsoft Azure et installé dans les locaux du géant américain. Son couple AMD EPYC / NVIDIA A100 lui assure 30,05 pétaflops de puissance de calcul.
Source : TechPowerUp