La tech est un secteur très polluant. On le sait, vous le savez… et les entreprises le savent. Alors pour verdir leur image et tenter de se racheter une conduite, elles n’hésitent pas à se rapprocher de labels certifiant leurs efforts en la matière. Dernier exemple en date : Razer, dont deux souris gaming viennent d’obtenir la certification Ecologo.
Créé en 1988 au Canada, le label garantit que les produits qui en bénéficient répondent à un certain nombre de critères et standards en matière de durabilité et de respect de l’environnement.
Une souris verte
Razer est fière d’annoncer que ses Basilisk V3 et Deathadder Essential sont les deux premières souris de jeu au monde à bénéficier du label Ecologo.
Dans le détail, la marque explique que ses deux périphériques ont su répondre aux différentes exigences de UL (l’organisme qui délivre la certification) :
- Facilité de désassemblage et de réparation
- Utilisation de matériaux non nocifs
- Revêtement hypoallergénique
- Production dans des usines répondant à la norme ISO 14001
- Packaging respectueux de l’environnement
- Mise en place d’un programme de recyclage des appareils
- Transparence sur les politiques environnementales et de durabilité de l’entreprise.
« Contrairement à d’autres entreprises qui font leurs propres déclarations sur le fait que leurs produits sont durables, nous avons fait un effort supplémentaire pour prouver à nos fans que nos produits le sont vraiment », déclare dans un communiqué Kenneth Ng, responsable durabilité pour Razer.
Et Doug Lockard, vice-président et manager général pour les produits de détail et les consommateurs pour UL, de répondre : « à travers l’utilisation du label ECOLOGO, les entreprises comme Razer peuvent démontrer leur engagement pour la durabilité et un environnement plus propre, grâce à une évaluation crédible et indépendante de l’un des programmes d’écolabels les plus fiables au monde ».
Des efforts à faire pour réduire nos déchets électroniques
Les marques ont encore bien des efforts à déployer pour devenir crédibles en matière de défense de l’environnement. Les programmes de recyclage d’anciens appareils sont encore trop peu nombreux (ou méconnus), et l’on continue, chaque année, de générer quelque 50 millions de tonnes de déchets numériques.
La plupart des appareils concernés sont liés à l’électroménager, mais les périphériques comme les souris ou les claviers sont inclus dans la catégorie des « petits appareils électroniques », lesquels représentent 31 % des déchets électroniques (source : The World Counts).
Si vous souhaitez vous débarrasser d’une souris ou d’un autre périphérique, la solution la plus bénéfique reste de le vendre à un tiers sur le marché de l’occasion. Si l’appareil n’est plus fonctionnel, il reste possible de se rapprocher du centre de tri des déchets le plus proche afin de savoir comment le recycler.
Source : Razer