CES 2014 : Sony AS100, 50 Mb/s, couleurs neutres et timecode pour les professionnels
Pour mieux rivaliser avec GoPro, dont les caméras sont utilisées aussi bien par des particuliers que des professionnels, Sony lance l'AS100, une déclinaison spécifiquement destinée aux professionnels de l'AS30 existante.
L'AS100 se distingue essentiellement de son aînée par ses fonctions. Bien que le capteur CMOS rétro-exposé au format 1/3 de pouce passe de 16 à 18 millions de pixels, les principaux apports pour les professionnels de la vidéo seront probablement des fonctions comme l'enregistrement au format XAVCS, un dérivé de l'AVCHD portant en l'occurrence le taux d'encodage à 50 Mb/s (contre un maximum de 24 Mb/s).
L'AS100 apporte également un mode couleurs neutres, plus terne mais offrant une plus grande marge de manœuvre en post-production, comme le « ProTune » des GoPro, même si l'échantillonnage reste en 4:2:0. Dans le même ordre d'idée, ce modèle offre une fonction timecode, inédite sur le marché des caméras embarquées, qui facilite l'intégration d'une multitude de plans à un processus de montage professionnel.
On retrouve par ailleurs les prestations de l'AS30, notamment l'étanchéité sans caisson, et le Wi-Fi et le NFC pour le contrôle depuis un smartphone, mais aussi et surtout depuis la montre à écran LCD couleur, qui permet en l'occurrence de télécommander 5 caméras au lieu d'une seule.
La Sony AS100 sera commercialisée en France fin mars ou début avril au prix public de 400 euros avec la montre, ou de 300 euros sans.
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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