Carton plein pour la sixième édition des BigBoss : elle a vu s'envoler début juin quelque 330 personnes pour un week-end en Crète. Dans le lot, 180 décideurs de l'e-commerce français, et les représentants d'une soixantaine de prestataires spécialisés, qui financent l'événement via un ticket d'entrée et une commission sur les contrats signés suite aux rencontres réalisées sur place.
Sur place, les participants ont enchaîné les moments de détente avec quelques temps forts dédiés à la mise en relation entre sponsors et décideurs (les fameux « BigBoss ») : une série de rendez-vous en face à face organisés comme un speed dating, mais aussi un concours de pitch humoristique, face à un jury de poids lourds du secteur.
« Mes 15 années d'expérience chez différents prestataires m'ont prouvé à quel point la relation business est avant tout une relation humaine. J'ai donc imaginé un format qui remet l'humain au coeur des échanges. C'est ce constat qui m'a permis d'insuffler cet esprit si particulier des BigBoss et qui, de fait, ubérise tous les formats actuels de l'événementiel BtoB dans le digital », commente dans un communiqué Hervé Bloch, l'instigateur de l'événement.
Animateur d'une web TV dédiée au e-commerce, il entretient soigneusement ce réseau qualifié de « BigBoss Family » tout au long de l'année, via Facebook et d'autres événements en plus petit cercle, comme des dîners organisés à son domicile, ou des séances de footing entre professionnels du secteur.
Face au modèle historique du salon d'affaires avec cravate, stands et rendez-vous à la chaîne, l'association soleil / mer / champagne et rencontres qualifiées a sans doute de quoi séduire. Elle suscite tout de même certaines animosités, comme chez ce fondateur d'une structure indirectement concurrente qui, sur les réseaux sociaux, critique ouvertement ce mélange des genres.
Pour éviter que le cercle social ainsi créé ne se sclérose et assurer l'essor de sa « Famille », l'organisateur garantit quant à lui que chaque nouvelle édition accueille de nouveaux Bigboss qui ne sont jamais venus. Reste à voir si le modèle finira par faire de l'ombre aux poids lourds traditionnels de l'événementiel B2B, moins funs sans doute, mais au modèle économique plus conventionnel.