Nouvel épisode dans notre saga du printemps. Récemment banni par les États-Unis sur fond de suspicion d'espionnage, Huawei avait vu son Mate 20 Pro écarté des smartphones invités par Google à tester la version 10 d'Android. Jusqu'à aujourd'hui.
En effet si les sanctions américaines devaient être appliquées séance tenante en début de semaine dernière, un recours de 90 jours avait rapidement été accordé à Huawei afin de se préparer au pire. Google s'adaptant au sens du vent soufflé par Washington, la firme a réintégré immédiatement le Huawei Mate 20 Pro à son programme de bêta-test d'Android Q.
Un avenir incertain mais teinté d'espoir
Voir Huawei réintégrer le panel de test d'Android Q, en compagnie de 20 autres smartphones, est rassurant, mais ne signifie en rien que la hache de guerre est enterrée entre Pékin et Washington.D'autres entreprises ont néanmoins commencé à réintégrer le géant chinois à ses partenaires commerciaux. C'est notamment le cas de la SD Association et de la Wi-Fi Alliance - permettant aux smartphones de se pourvoir d'un slot pour carte mémoire, d'une puce accordant l'accès au Wi-Fi et à l'entreprise de prendre part aux discussions concernant les normes Wi-Fi.
Donald Trump lui-même semble avoir mis de l'eau dans son vin. Il y a quelques jours, le Président américain a concédé que Huawei pourrait servir de monnaie d'échange en cas d'accord commercial avec la Chine.
Maintenant que le monde a pris la mesure de l'emprise américaine sur les smartphones produits à l'autre bout du monde, les négociations paraissent aussi déséquilibrées que tendues pour le gouvernement chinois.
Source : Phone Arena