Plus précisément, ce brevet affirme qu' « un utilisateur non-autorisé peut être détecté en l'identifiant par le biais d'activités particulières (en recevant un nombre prédéterminé de codes d'accès incorrects, de jailbreak, de méthodes pour retirer les verrous ou en cas de retrait de la carte SIM). En général, lorsqu'un utilisateur non-autorisé est détecté, plusieurs types d'informations variées peuvent être rassemblés et un tiers responsable (le propriétaire, la Police ou les autorités concernées) peuvent être prévenues ». Voilà pour l'explication.
Enfin, le brevet précise alors que « si une activité particulière est identifiée, l'utilisateur courant peut être identifié comme un utilisateur non-autorisé ». Ces activités particulières se trouvent listées. On y retrouve alors le jailbreak.
Ce brevet qui aurait ainsi été déposé en février 2009 par Apple donne également les méthodes pour identifier les utilisateurs. L'appareil en question pourrait prendre une photographie de son utilisateur, enregistrer sa voix ou connaître son rythme cardiaque grâce à un capteur, afin de le comparer avec les données récoltées au préalable sur le propriétaire officiel de l'appareil.
Même s'il reste encore à savoir si Apple compte exploiter ce brevet à l'avenir, certains commentateurs, notamment le site Wired n'hésitent pas à parler « d'i-Espion de type 1984 » afin de punir les utilisateurs qui auraient hacké leur iPhone...