De sérieuses lacunes
Les « ZiiO 7 et 10 » font effectivement appel au procédé tactile résistif, qui ne prend pas en charge le multipoint et qui a été évincé du marché au profit du procédé capacitif plus moderne.
Elles reposent en outre sur une version déjà obsolète d'Android, la version 2.1, dont l'inconvénient majeur est de ne pas prendre en charge certaines applications, à commencer par Flash Player et Air d'Adobe.
Des fonctions anecdotiques en compensation ?
On retrouve donc l'ensemble d'« améliorations » audio X-Fi, comprenant la fonction de restauration X-Fi Crystalizer et la fonction X-Fi Expand, le codec apt-X pour les transmissions stéréo Bluetooth, ainsi qu'un gestionnaire maison facilitant la prise en main des appareils audio couplés.
Les deux tablettes partagent par ailleurs la même fiche technique, à l'exception de leur écran qui affiche 800 x 480 pixels sur le modèle de 7 pouces (définition WVGA) ou 1024 x 600 pixels sur celui de 10 pouces (WSVGA). Elles abritent un processeur ZiiLabs ZMS-08 fonctionnant à une fréquence inconnue, une quantité non communiquée de mémoire vive et 8 ou 16 Go de mémoire interne, extensible de 32 Go par le biais d'une carte microSD.
On retrouve une connectivité et une connectique d'ancienne génération, comprenant Wi-Fi G (et non N) et mini USB (et non micro USB). Le Bluetooth 2.1 et la sortie HDMI sont en revanche dans l'air du temps, ouf ! Un capteur frontal d'une définition non précisée orne enfin la coque pour la visioconférence.
Les « Creative ZiiO 7 » et « ZiiO 10 » sont toutes deux déclinées en capacités de 8 et 16 Go pour respectivement 250, 270, 300 et 320 euros. Elles seront commercialisées en France au cours du mois de décembre.