Le responsable invoque trois raisons à l'appui de sa démonstration. Il estime dans un premier temps qu'il est possible de modifier le système d'exploitation d'une tablette, elle ne peut donc pas être assimilée à un simple support de stockage. De même, Crohas explique que (dans le cas notamment de la tablette Archos 9), il est possible d'y greffer des périphériques adaptables à un PC. La publicité sur le site parle clairement de la tablette comme d': « un PC comme les autres ».
Enfin, Archos considère que ses tablettes sont également livrées avec une suite logicielle d'ordinateur. C'est pourquoi il estime que : « Pour nous cette taxe entraînerait un surcoût de l'ordre de 10 %, qui sera forcément répercuté sur le prix final que devra payer le consommateur ». Un signal en guise d'avertissement.
Archos se joint donc à la critique qu'à formulé récemment l'opérateur Free. La filiale d'Iliad avait déjà annoncé vouloir refuser de s'acquitter de la taxe sur la copie privée de 35 euros sur la partie Freebox Server de la V6 qui comporte un disque dur de 250 Go. Le FAI expliquait alors que le décodeur fonctionne sur plus de trois systèmes d'exploitation et ne devrait donc pas être soumis à la taxe.