Des barrages importants, selon les développeurs habitués à modifier les systèmes d'exploitation de ce type de terminaux. « Si la configuration est comparable à celle de la tablette Nook, ce n'est pas une bonne nouvelle pour ceux qui espèrent modifier ces dispositifs d'une manière ou d'une autre. L'exploit de la Nook Tablet consistait à utiliser la carte SD externe comme périphérique de démarrage, et cette méthode risque de ne pas fonctionner avec les Kindle Fire de seconde génération » commente un utilisateur.
Le travail d'Amazon sur la sécurisation de ses tablettes n'a absolument rien d'étonnant : si l'entreprise propose ses terminaux à un prix attractif, elle mise par ailleurs sur son écosystème fermé pour pousser les utilisateurs à acheter applications, livres ou encore films à la demande sur ses propres services, en évinçant ceux de Google. A cela s'ajoute une politique agressive en matière de publicité, implémentée dans sa version modifiée d'Android notamment sous la forme d'économiseurs d'écran. De fait, Amazon n'a rien à gagner à faciliter la tâche de développeurs qui cherchent à modifier son système d'exploitation.
Reste que les développeurs adeptes du jailbreak planchent déjà sur la question alors que les tablettes ne sont même pas encore disponibles sur le marché. « Cela ne veut pas dire que c'est impossible, mais la manipulation sera beaucoup plus complexe que sur les appareils de première génération » avertit néanmoins un utilisateur.