Le nouvel iPad entend démocratiser le stylet, aujourd'hui réservé à l'iPad Pro.
Processeur A10 Fusion et 1 journée d'autonomie
Les ventes de l'iPad ne sont peut-être plus ce qu'elles étaient, il n'empêche : Apple continue de croire en lui. Sortie en 2010, sa tablette se vendait encore à plus de 21 millions d'exemplaires au 1er trimestre 2015 ; c'était moins de 11,5 millions au 3ème trimestre 2017. Et encore, au prix d'une forte baisse de tarif consentie l'an dernier. Pour relancer l'iPad, Apple mise donc sur un marché de niche très prometteur : l'éducation.C'est très clairement la cible du nouvel iPad dévoilé mardi 27 mars par Apple. Fondamentalement, ce dernier n'est guère plus qu'une mise à jour de l'iPad 10 pouces sorti l'an dernier : animé par le processeur A10 Fusion, il est doté d'un écran Retina, de 32 Go de stockage interne et 500 Go en cloud, de caméras et de capteurs avancés pour les expériences de réalité augmentée. Apple promet une autonomie d'une journée.
200.000 applications scolaires
Ce nouvel iPad est en revanche compatible avec l'Apple Pencil, le stylet vendu en option 99 euros. Ajoutez-y un clavier Bluetooth, et vous voilà paré pour toutes les tâches de bureautique imaginables, en particulier à l'école. Car le vrai plus, à écouter Tim Cook, réside dans l'offre logicielle supportée par le nouvel iPad : l'AppStore héberge 200.000 applications conçues pour l'éducation. Une mise à jour de la suite iWorks permettra par exemple à un enseignant de corriger en temps réel les travaux des étudiants, et la réalité augmentée de disséquer virtuellement une grenouille.Apple espère, grâce à une politique tarifaire agressive, prendre des parts de ce marché aujourd'hui largement dominé (58 %) par Google : disponible à partir de 359 euros (489 euros pour la version cellulaire), l'iPad 9,7 pouces reste encore beaucoup plus cher que la plupart des Chromebook, vendus autour de 150 dollars, et de la nouvelle Tab10 d'Acer tournant sous Chrome OS, mais la différence de prix n'est plus rédhibitoire.