Aujourd'hui, le calcul haute-performance est surtout
utilisé pour la simulation à grande échelle. Ici le Tera-10 du CEA.
utilisé pour la simulation à grande échelle. Ici le Tera-10 du CEA.
Selon Xavier Poisson, directeur HP des ventes cloud computing et calcul haute-performance dans la zone EMEA (Europe, Moyen-Orient et Afrique), le centre de compétence EMEA pour le calcul haute-performance de Grenoble va voir son nombre de nodes doublé, pour passer de 3 000 à 6 000. « Le calcul haute-performance est quelque chose d'utile pour la vie réelle, » selon une interview accordée au journal anglais IT Pro. « Cela apporte de la valeur à tout ce qu'on fait aujourd'hui. »
Le marché du calcul haute-performance, générateur de marges importantes pour les acteurs, attire donc plus que jamais HP et Intel. HP compte bien se défendre face à ses principaux concurrents, IBM, Fujitsu ou encore Oracle. Le HPC « n'est pas que pour des acteurs du monde académique... Cela concerne tout, partout. De la conception d'un avion à la création d'un film. »
Pour Intel aussi, le calcul haute-performance reste un enjeu. « Il y a un ventre mou d'acteurs qui n'utilisent pas le calcul haute-performance - pourquoi ne le font-ils pas ? Soit parce qu'ils n'ont pas vu les opportunités, soit parce qu'ils trouvent ça trop compliqué. Nous voulons rendre l'utilisation du calcul haute-performance pour les simulations plus simple pour les utilisateurs finaux, » explique Stephan Gillich, le directeur d'Intel pour le calcul haute-performance dans la zone EMEA, à IT Pro UK.
De fait, si les bénéfices du calcul haute-performance sont aujourd'hui connus pour les projets les plus gros, la démocratisation relative des solutions reste souvent mal connue. Intel et HP auraient sans doute une carte à jouer, et, si l'on en croit leurs déclarations, ils comptent l'utiliser sur le marché EMEA dans les mois à venir.