La voiture sur pilotage automatique, Google y croit dur comme fer et tente de convaincre les constructeurs de MotorCity de la produire en masse.
C'est à Detroit, la ville de Ford, General Motors et Chrysler, que s'est rendu Google afin de promouvoir ses recherches dans le domaine du pilotage automatique. Au mois de juin dernier, l'état du Nevada avait donné à Google son feu vert pour la mise en circulation de six voitures afin de procéder à des tests dans des conditions réelles. En décembre, les ingénieurs obtinrent un brevet sur cette technologie. Une autre étape cruciale est actuellement en préparation.
Le quotidien Detroit News rapporte que la firme de Mountain View doit désormais prouver que sa voiture, équipée de caméras vidéo, de capteurs sensoriels ainsi que d'un télémètre laser, est bel et bien plus sûr que la conduite manuelle. Selon Anthony Levandowski, chargé du projet en question chez Google, la société est ouverte à plusieurs options, qu'il s'agisse de vendre des licences de cette technologie ou de travailler avec un constructeur en particulier. « Nous parlons avec tous les constructeurs de voitures afin de déterminer leur degré d'engouement et la manière dont nous pouvons travailler avec chacun ».
La société californienne semble avoir pensé l'architecture de son système dans les moindres détails. Si pour une raison ou une autre la voiture en question présente un bug important au sein du pilotage automatique, Google est alors en mesure de désactiver ce mécanisme à distance. A l'heure actuelle les dix véhicules en circulation auraient parcouru 402 000 kilomètres (250 000 miles) et Google souhaiterait quadrupler ces tests pour franchir le seuil du million de miles avant de déployer son véhicule auprès du grand public.