Les cas d'incendie liés à des smartphones qui prennent feu sont rares, mais existent bel et bien : la faute à des courts-circuits qui sont parfois entraînés par la circulation des ions lithium d'une électrode positive à une autre négative. Une situation qui entraîne alors la surchauffe d'une batterie défaillante, et qui pourrait être prévenue selon des chercheurs américains.
Des scientifiques de l'université du Michigan ont ainsi découvert qu'une fine couche de kevlar, la fibre synthétique notamment utilisée dans les gilets pare-balles, pouvait limiter les risques de surchauffe une fois appliquée au sein de la batterie. La couche de nanofibre de 15 à 20 nanomètres d'épaisseur réduit l'espace entre les deux électrodes, et du même coup les risques de court-circuit.
Mieux, cette technique permettrait d'optimiser l'autonomie des batteries, ou bien de réduire légèrement la taille de ces dernières, pour affiner davantage les smartphones.
Cette technologie est viable et devrait être utilisée dans la production de masse de batteries à la fin de l'année 2016.