Nombreux sont les acteurs du composant, du film ou du verre à usage professionnel dans les travées du Ceatec de Tokyo et, dans le lot, plusieurs acteurs de renom planchent sur la mise au point des films dits « capacitifs » qui permettent de rendre tactiles nos appareils du quotidien.
Pour les dalles traditionnelles, en verre ou en substrat plastique, le tactile est désormais acquis. Ces dernières années, les spécialistes du genre se sont attelé à relever ce qui constituait pour eux le prochain défi à venir, à savoir l'avènement d'écrans qui ne seraient plus simplement plats, mais courbes, voire flexibles. On sait que de tels écrans sont en préparation chez tous les spécialistes de l'affichage, et il faudra logiquement des films adaptés à ces derniers si l'on veut les rendre tactiles. Là aussi, le pari est rempli.
Se présente maintenant une nouvelle étape : celle qui consiste à rendre tactiles des objets aux formes plus complexes. Une montre, par exemple ? Aujourd'hui, on pourra sans problème rendre son écran tactile, mais l'on devra encore recourir à des boutons physiques si l'on souhaite permettre des interactions avec les côtés du boîtier.
Cirque, filiale américaine du groupe japonais ALPS, a toutefois développé sous sa marque Glidetouch un film adapté à des formes alambiquées. Au Ceatec, la maison mère en présente ainsi un prototype, ici installé sur un boîtier en forme de montre pas franchement élégant. L'écran est tactile, mais plusieurs points de contact sont également proposés, par l'intermédiaire du même film, sur les faces latérales du bracelet.
À ce stade, ALPS indique être encore en phase de développement, et précise que le composé développé par ses soins ne se prête pour l'instant qu'à des surfaces plastique, soulignant que les boîtiers 100% verre pour lesquels le tactile serait requis ne sont pas encore prêts à débarquer sur le marché. Il assure toutefois qu'il sera prêt le moment venu et même sans doute un peu avant, histoire d'inspirer les industriels que cette possibilité allécheraient.