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Le PMIA, initiative internationale, pose les objectifs du développement et d'une utilisation responsables de l'IA. Il devrait rassembler la société civile, les gouvernements, l'industrie et le milieu universitaire.

La France a relayé, le 15 juin, une déclaration validant la formation du Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle (PMIA). Un acte symbolique qui vient boucler un processus lancé en 2018 par le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, et le président de la République française, Emmanuel Macron. Les 15 membres fondateurs sont d'accord pour encourager le développement responsable d'une IA fondée sur les droits de l'Homme, l'inclusion, la diversité, ainsi que l'innovation et la croissance économique.

Des experts venus du monde entier et de tous horizons

Autour du PMIA, on retrouve donc la France et le Canada, mais aussi l'Allemagne, l'Australie, les États-Unis, la République de Corée, l'Italie, le Japon, l'Inde, Singapour, le Mexique, la Nouvelle-Zélande, le Royaume-Uni, la Slovénie et l'Union européenne.

Dans le cadre de ce Partenariat mondial pour l'intelligence artificielle, les différents pays membres travailleront à créer des ponts entre la théorie et la pratique. Ils prennent également l'engagement de soutenir des activités de recherche de pointe et des activités de mise en application, toutes liées aux priorités en matière d'IA.

Soutenu par des partenaires et organisations internationales, le PMIA devrait rassembler des personnalités issues de divers horizons : industrie, société civile, gouvernements et universités.

Des groupes de travail vont être constitués autour de quatre thématiques majeures : l'utilisation responsable de l'IA, la gouvernance des données, l'avenir du travail, l'innovation et la commercialisation. Il n'est pas impossible qu'un tel collectif puisse étudier ce que pourrait apporter l'IA dans la lutte contre la pandémie de maladie à Covid-19.

Le PMIA partagé entre la France et le Canada

Le secrétariat du PMIA, dont la constitution est en train d'être finalisé, siégera à Paris, du côté de l'OCDE, ainsi que dans deux centres d'expertise, l'un aussi à Paris, et le second de l'autre côté de l'Atlantique, à Montréal. Les deux accueilleront d'ailleurs successivement les assemblées plénières annuelles du groupe d'experts du partenariat. La première aura d'ailleurs lieu au Canada, au mois de décembre.

Cette dernière décision est logique, puisque l'axe franco-canadien fut à l'origine du partenariat. On notera que le Centre d'expertise parisien sera « fourni par l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) », annonce le bureau du secrétariat d'État au numérique.

Cédric O, de son côté, estime que « le Partenariat mondial pour l'IA incarne un bel élan collectif transnational que la France est fière d’avoir initié avec le Canada. Regroupant aujourd’hui 15 membres fondateurs, le projet conjugue la confiance envers l'apport de l'IA pour répondre aux grands enjeux de la planète, avec la volonté de guider et d'encadrer les usages technologiques en cohérence avec nos valeurs ».

Source : Gouvernement