© Atari
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Ah, Pong ! Voilà un jeu en ligne parmi les plus anciens et désormais historiques qui n'est plus seulement joué par des millions d'humains, mais aussi… par leurs cellules !

Un groupe de chercheurs originaires d'Australie et du Royaume-Uni vient de réussir cette nouvelle prouesse scientifique.

Cinq petites minutes pour apprendre à ces cellules à jouer

La performance est d'autant plus à souligner qu'elle dépasse notamment celle de systèmes employant l'intelligence artificielle, car, en une poignée de minutes, ces cellules humaines sont parvenues à prendre part à une partie de Pong de manière rationnelle. À l'origine, ce groupe de chercheurs internationaux a isolé un ensemble de cellules humaines avec l'objectif de les faire jouer au fameux jeu.

La masse de cellules en question a été baptisée « cyborg » par ces mêmes chercheurs, et pour parvenir à ce résultat surprenant, ils ont dû tout d'abord isoler des cellules neuronales parmi des cellules souches récoltées avant de les placer au sommet d'un système micro-électrique destiné à leur permettre de poursuivre leur développement. Une configuration qui a notamment favorisé l'interaction entre ces cellules, aussi bien capables d'être au fait de l'activité de leurs voisines que d'agir en fonction des autres cellules.

Ainsi, grâce à des signaux électriques envoyés par les chercheurs, les cellules sont parvenues à assimiler et agir de manière à comprendre que si une électrode située à leur droite se déclenche, c'est que la balle du jeu Pong se trouve à leur gauche, et inversement. Les chercheurs jouent également sur la distance du signal pour donner aux cellules l'indication concernant la fréquence de retour de la balle.

Le cyborg ne joue (pas encore) aussi bien qu'un humain

Ainsi, comme dans Pong, l'objectif pour ces cellules est de déplacer la raquette de la gauche vers la droite, et inversement, pour parvenir à jouer. Vous pouvez voir une vidéo résumant cet apprentissage des plus rapides ci-dessous.

Néanmoins, pas d'affolement, ces cellules ne sont pas aptes à atteindre un niveau de compétence aussi élevé qu'un humain ou une intelligence artificielle par exemple, afin de développer des stratégies de jeu. Mais les chercheurs sont confiants quant au succès de cette entreprise dans le but d'étudier de potentiels procédés voués à améliorer les thérapies de tests du cerveau humain.