« JPEGmini » repose pour ce faire d'une part sur un algorithme de mesure de qualité, et d'autre part sur un encodeur optimisé pour la recompression d'images déjà au format JPEG. La technologie fonctionne en fait par tâtonnement, en augmentant progressivement le taux de compression jusqu'à ce qu'une perte de qualité soit perceptible.
« Perdez vos kilooctets en trop »
La société a conduit des tests subjectifs, respectant le standard ITU BT.500, qui ont montré que l'utilisateur moyen était incapable de distinguer l'original du fichier optimisé quand il était affiché à 100 % sur un moniteur informatique ou imprimé à 200 dpi sur du papier photo.
Last but not least, le procédé est d'autant plus efficace que l'image est définie. Le gain moyen ne s'échelonne que de 30 à 50 % pour une image de 2 millions de pixels, mais il culmine à 70 à 80 % à 8 millions de pixels et au-delà (soit une division du poids par cinq).
La technologie « JPEGmini » n'est à ce jour disponible que sous la forme d'un service en ligne, mais des brevets sont en cours de dépôt en vue d'une mise à disposition des fabricants d'appareils photo (ou de smartphones) ou de services d'hébergement d'images par exemple. Reste que si le poids final diminue et permet de réaliser des économies à grande échelle, les ressources requises par ce procédé trial and error n'ont en revanche pas été communiquées.