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L'audience réalisée par le service de visioconférence et portant sur la libération sous caution de Graham Clark a été parasitée par la diffusion, entre autres, de contenus pornographiques.

ZOOM est un outil très complet pour réaliser des réunions à distance et en ces temps de pandémie, il sert également à la justice américaine, qui peut continuer à travailler tout en respectant les règles de distanciation sociale.

Le juge n'avait pas pensé à rendre privé le salon de discussion

Le juge Christopher Nash, officiant à la treizième cour de justice de Floride, a utilisé ZOOM pour statuer sur le montant de la caution de Graham Clark, le jeune homme supposé responsable du piratage massif de plusieurs comptes Twitter certifiés, dont ceux de Bill Gates, de Jeff Bezos ou encore d'Apple.

Seulement le juge n'avait pas activé les paramètres de sécurité permettant de garder le salon de discussion privé. Bien évidemment quelques plaisantins se sont engouffrés dans la brèche pour nuire au bon déroulé de l'audience.

Des insultes raciales ont été proférées, des morceaux de musique joués, jusqu'à la diffusion de vidéos pornographiques hébergées sur PornHub. Ce dernier élément a finalement conduit Christopher Nash à suspendre la séance avant de finalement la reprendre et de refuser de baisser le montant de cette caution, fixé à 725 000 dollars.

Le juge a indiqué qu'il renforcerait la sécurité des prochaines audiences ZOOM en exigeant cette fois un mot de passe pour y accéder. Il était temps.

Source : Ars Technica