Mercredi, Stéphane Richard, le patron d'Orange, a reconnu que le mariage entre son entreprise et celle de Martin Bouygues était « sur le point d'aboutir ». Selon Les Echos, certaines sources évoquent même une annonce le 31 mars prochain.
Mais d'ici là, il reste encore du chemin à parcourir avant d'arriver à un accord final. Notamment parce que l'Autorité de la concurrence ne donnera pas son feu vert pour un rachat en l'état, et que Bouygues doit céder ses actifs. C'est pourquoi les négociations font donc intervenir Free et SFR-Numericable.
Patrick Drahi, patron de cette dernière entité, s'est positionné pour récupérer la base client de Bouygues, à savoir les abonnés en fixe comme en mobilité. Selon le Les Echos toujours, SFR-Numericable serait ainsi prêt à mettre 4 milliards d'euros sur la table.
De son côté, Free serait intéressé par les antennes et les fréquences détenues par Bouygues, et lorgnerait également sur une partie des 300 boutiques de l'opérateur. Une vente qui devrait rapporter de 2 milliards d'euros à Orange qui, de son côté, devrait débourser quelque 10 milliards d'euros pour s'offrir Bouygues Telecom.
Si ces accords venaient à être entérinés, il restera à Bouygues et Orange à obtenir le feu vert de l'Etat français, qui détient 23% du capital d'Orange. Bouygues briguerait entre 10 à 15% du capital d'Orange.
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