Face aux risques soulevés par certaines grandes nations, Orange a décidé de se passer de l'équipementier chinois Huawei pour son réseau 5G.
Et une mauvaise nouvelle de plus pour Huawei, une. Alors que les opérateurs français ont sérieusement débuté leur phase de tests de la 5G un peu partout sur le territoire, Orange a annoncé à Bloomberg avoir décidé de ne pas travailler avec Huawei pour construire le réseau mobile de cinquième génération. L'équipementier chinois est une nouvelle fois victime de la méfiance des grandes entreprises mondiales et des gouvernements à son égard. Ces derniers redoutent que les systèmes de Huawei ne soient étroitement liés aux services de renseignements chinois, causant ainsi de lourds problèmes de sécurité.
Orange exclut Huawei de son réseau 5G, mais ne brise pas définitivement le lien
Huawei est secoué un peu partout sur le globe. Les États-Unis, le Japon, la Nouvelle-Zélande, l'Australie et le Royaume-Uni - pour ne citer qu'eux - sont autant de pays qui n'osent plus imaginer pouvoir collaborer avec le constructeur chinois, qui est pourtant un pionnier de l'équipement 5G, comme en témoigne le contrat signé avec Altice Portugal pour installer et développer la technologie sur tout le territoire du pays des œillets.Pour autant, si Orange se refuse à travailler avec Huawei pour équiper les Français du réseau de téléphonie mobile de cinquième génération, l'opérateur aux 261 millions de clients dans le monde, comme certains de ses concurrents (Altice et Bouygues Telecom) qui utilisent des nœuds de réseau Huawei, ne s'interdit pas de faire appel au géant chinois sur d'autres marchés, dans le futur.
Orange s'appuie sur Ericsson
De son côté, Orange poursuit ses essais sur la 5G. L'entreprise s'appuie sur un autre équipementier : le Suédois Ericsson.Il y a quelques jours, lors du Hello Show, Stéphane Richard, le PDG de la société française, a affirmé que 2019 serait l'année de la pré-commercialisation de la 5G dans l'Hexagone, et 2020 celle de sa commercialisation.