Le LG LX9500 adopte à son tour le procédé de la lunette active, qui reporte le coût et une part du traitement de la 3D sur les paires de lunettes. Ce nouveau téléviseur n'est donc qu'une version dérivée du LE9500, lancé au CES en tout début d'année, auquel on a ajouté un double émetteur infrarouge assurant la synchronisation entre les lunettes et le téléviseur.
Il hérite donc de la fiche technique de ce prédécesseur et en particulier du véritable rétro-éclairage à LED, pour lequel les diodes électroluminescentes sont derrière la dalle LCD et non en périphérie, comme c'est le cas chez Samsung. Ce procédé permet de varier la luminosité sur des zones distinctes (jusqu'à 240 en l'occurrence), et non sur la totalité de la dalle, et donc d'obtenir un fort taux de contraste, bien que le taux de 10 millions pour un avancé par LG paraisse un brin optimiste. Reste à voir ce qu'il advient, par exemple, d'un premier plan sombre sur un arrière-plan clair, lorsque celui-ci n'est visible que par un seul œil.
Il embarque les inévitables fonctions multimédias et connectées. On retrouve ainsi une fonction de visioconférence avec Skype (webcam en option), l'accès à différents services en ligne au travers de la fonction maison NetCast, et la possibilité de lire toutes sortes de contenus multimédias (photos, vidéos, musique) depuis un périphérique USB ou un périphérique réseau DLNA.
Le LG LX9500 est décliné en modèle de 47 pouces et en modèle de 55 pouces. Membres de la famille Infinia, ils ne mesurent que 22,3 mm d'épaisseur et disposent d'un cadre étroit de 16 mm. Le 47LX9500 et le 55LX9500 seront commercialisés début mai en France pour respectivement 2 800 et 3 500 euros.