Les timelapses sont particulièrement en vogue ces temps-ci. Mais ces enregistrements accélérés et parfois ralentis de scènes souvent naturelles se suivent et finissent par se ressembler.
Élu astrophotographe de l'année, Tom Lowe a combiné dans « TimeScapes » tout ce qu'il pouvait pour en mettre plein les yeux : longs travellings motorisés, suivi de la voûte céleste et somptueux paysages du Sud-Ouest des États-Unis. Mais pour enfoncer le clou, il a photographié ou filmé puis édité l'ensemble en définition 4K, au moyen d'appareils photo reflex Canon ou de caméras de cinéma RED Epic.
300 dollars la vidéo de 50 minutes et 140 Go
Mais à quoi bon produire en 4K un programme qui ne sortira pas au cinéma ? Pour le distribuer dans cette définition ! En plus des traditionnels Blu-ray et téléchargements en Full HD 1080p, facturés 25 à 40 dollars, ce documentaire de 50 minutes est effectivement proposé en 4K, sur une clé USB de 32 Go pour 100 dollars, ou même au format CineForm, un codec intermédiaire habituellement réservé à la post-production, 140 Go livrés sur disque dur pour 300 dollars. Une version en 2560 x 1440 pixels est également proposée en téléchargement à 40 dollars pour les possesseurs de certains écrans de 27 ou 30 pouces.
La vente auprès du grand public d'un programme en 4K pose la question de la poule ou de l'œuf, puisqu'aucun écran grand public n'affiche encore une telle définition. Les premiers vidéoprojecteurs et téléviseurs de ce type sont néanmoins attendus d'ici la fin de l'année, chez Sony et LG notamment.