Journaux télévisés et émissions de flux composent aujourd'hui l'essentiel de l'offre française en matière de télévision de rattrapage, selon le baromètre CNC-TV Replay. Loin derrière arrivent les fictions, animations ou documentaires.
En décembre dernier, les services de télévision de rattrapage (catch-up TV) mis en place par les chaînes françaises réunissaient quelque 17 000 vidéos, indique le Centre national du cinéma et de l'image animée, un total qui sur le dernier trimestre a crû d'environ 1 000 nouveaux contenus chaque mois . Rappelons que la télévision de rattrapage permet de retrouver en ligne, via le navigateur Web ou une application dédiée aux terminaux connectés, certains des programmes de l'antenne dans les jours qui suivent sa diffusion TV.
Les journaux télévisés représentent 50% de cette offre, suivis par les émissions de flux (plateaux, ou programmes alternant reportages et interventions d'un présentateur), avec 42,4%. Loin derrière arrivent l'animation, le documentaire, la fiction et le cinéma, qui réunis représentent 7,5% de l'offre vidéo recensée sur le mois de décembre. Avec en moyenne neuf films disponibles en ligne chaque mois, le septième art apparaît comme le parent pauvre de cette offre.
Cette offre en augmentation constante tomberait à pic pour satisfaire des internautes devenus adeptes de ce concept. 52,8% des internautes français auraient ainsi déjà fait appel à ces services, et 36,4% des adeptes consommeraient des programmes en rattrapage au moins une fois par semaine.
