YouTube met en garde contre l'achat de vues pour les vidéos qu'il héberge

Audrey Oeillet
Publié le 21 novembre 2013 à 13h17
Dans un récent billet de blog, YouTube met en garde les éditeurs de vidéos et autres entreprises qui cherchent à gonfler artificiellement le nombre de vues de leurs contenus.

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La plateforme de vidéos en streaming de Google, YouTube, cherche depuis longtemps à renforcer la qualité de son contenu. Si ce travail passe par la pertinence des vidéos mises en valeur, il ne laisse pas de côté certaines pratiques essentielles, notamment du côté des statistiques. Ainsi, en début de semaine, YouTube a publié un billet de blog pour mettre en garde les éditeurs de contenus contre la tentation d'acheter des vues pour gonfler artificiellement leurs statistiques.

« Si vous envisagez de payer quelqu'un pour augmenter vos nombres de vues, vous devriez peut-être y réfléchir à deux fois. Vous n'obtiendrez probablement pas ce pour quoi vous avez payé » explique YouTube, avant de détailler davantage sa pensée : « Les vues générées par certaines entreprises et services tiers ne sont pas comptabilisées sur YouTube, et peuvent conduire à des mesures disciplinaires, y compris la suppression de la vidéo ou le blocage du compte. »

Le message de la plateforme est évident : acheter des vues, c'est tricher. Mais c'est également une solution de facilité qui ne rapporte rien à YouTube, qui propose une solution de ciblage payante, TrueView, qui permet d'attirer des spectateurs par le biais de la publicité.

La plateforme propose également une sorte de « bible » pour les créateurs de contenu, le Creator Playbook (en anglais), qui compile des conseils et des stratégies pour aider à construire une audience sur YouTube.

« N'oubliez pas qu'au final, vous êtes responsable de votre trafic vidéo. Quand vous payez une entreprise pour qu'elle vous apporte du spam au lieu de vues, ça ne rapporte rien à votre entreprise » conclut YouTube. La démarche de la plateforme rejoint celles d'autres services du Web, notamment les réseaux sociaux Twitter et Facebook, également victimes de trafics de comptes et d'achats de « J'aime » frauduleux visant à gonfler les statistiques des sociétés présentes sur leurs pages.
Audrey Oeillet
Par Audrey Oeillet

Journaliste mais geekette avant tout, je m'intéresse aussi bien à la dernière tablette innovante qu'aux réseaux sociaux, aux offres mobiles, aux périphériques gamers ou encore aux livres électroniques, sans oublier les gadgets et autres actualités insolites liées à l'univers du hi-tech. Et comme il n'y a pas que les z'Internets dans la vie, j'aime aussi les jeux vidéo, les comics, la littérature SF, les séries télé et les chats. Et les poneys, évidemment.

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