L'auto-évaluation a déjà été déployée pour un certain nombre de YouTubeurs, qui sont donc invités à évaluer leur propre contenu.
Un système de monétisation par auto-évaluation, voilà ce qu'avait annoncé la PDG de YouTube Susan Wojcicki, il y a un an et demi.
Mettre fin aux problèmes de démonétisation
La fonctionnalité « self certification » permet de « simplifier le processus de monétisation en réduisant le nombre de démonétisations positives fausses », le tout en prenant en compte les critiques faites par les abonnés et les salariés de YouTube.Cela intervient alors que nombreux sont les créateurs de contenus vidéos à avoir haussé le ton à la suite d'une ou de plusieurs de leurs vidéos démonétisées. Désormais, lorsqu'ils mettent ligne une vidéo, une question leur est posée : le contenu est-il à destination du grand public ? À cela, deux solutions sont proposées au créateur de contenu : soit il affirme que son contenu est adapté au grand public, soit il informe la plateforme qu'il ne l'est pas, et dans ce cas, il accepte de répondre à un questionnaire un peu plus détaillé.
C'est d'ailleurs ce qu'a pu constater Saberspark, qui a partagé une capture d'écran des questions quant au type de contenu sur Twitter.
YouTube just rolled out a new thing. Before you can monetize your video, you have to answer questions and say whether or not the content is appropriate. Not sure how I feel about this tbh pic.twitter.com/BzywhcQ9GC
— Saberspark (@Saberspark) July 25, 2019
YouTube est trop grand pour n'héberger que du contenu "acceptable", selon le CEO de Google
Certains voyaient 90 % de leurs vidéos démonétisées automatiquement
Beaucoup de créateurs ont vu, ces derniers temps, leurs vidéos être démonétisées car elles ne respectaient pas les règles de la plateforme, tandis que d'autres n'avaient pas de raison valable de démonétisation. L'auto-certification va ici être utile pour ne plus voir ses vidéos bannies systématiquement de la monétisation, et cela va également donner de l'importance aux créateurs de contenu.Cette fonctionnalité avait été annoncée en 2018, par la PDG de YouTube. Le questionnaire envoie donc les réponses à des algorithmes qui les prennent ensuite en compte.
Cependant, tous les YouTubeurs ne sont pas encore concernés : certains n'ont pas encore accès à ce système d'auto-évaluation. Visiblement, ça ne saurait tarder.
Source : TubeFilter