Tu penses que tous les enquêteurs qui doivent passer des semaines à tracker les preuves sur le net ou sur des supports de stockage, faire des constatations sur video et sur photos (pour les cas de pédophilie par exemple) sont tous en contact avec les victimes et leurs familles et sont ceux qui désignent les coupables et les jugent ?
Ce n’est pas le cas, tu en conviendras. Déjà parce que bien souvent, il leur est impossible de retrouver les victimes et parce que c’est pas leur rôle de juger mais de faire un travail d’enquête et de collecte de preuves.
Si tu penses que ça, c’est pas traumatisant alors je ne sais pas ce qu’il te faut pour te traumatiser. Et si tu penses que c’est traumatisant, alors je ne vois pas comment ne pas le penser pour un type lambda qui voit autant si ce n’est plus d’horreur qu’un enquêteurs de police et qui en plus n’a ni formation, ni soutient psychologique comme en ont ce qu’on appellent les intervenants qui englobent enquêteurs de terrain ou non, magistrats etc.
Mon épouse est assistante sociale et criminologue et a un role de médiatrice dans une école très défavorisée. Elle est parfois confrontée indirectement ou directement à des cas très difficile avec des gamins qui peuvent lui rapporter des choses incroyablement glauques, des situation ou elle doit faire le lien entre l’enfant, les parents, les juges de la jeunesse, la police et les services sociaux. Crois moi que j’ai déjà vu dans ses yeux la détresse de celle qui assiste quais impuissante à un spectable d’une telle noirceur qu’il faut la ramasser à la petite cuillère.
J’en ai des frissons dans le dos rien que d’imaginer que pauvre bougre dans la trentaine qui qui toute la journée vois le net lui vômir à la figure les pires propos mais aussi les pires images et les pires vidéo que des êtres malades sont capable de générer.