Test Logitech G PRO X Superlight 2 : une souris poids plume conçue pour les pros

Logitech fait sa rentrée et avec elle l’heure est venue de renouveler son combo clavier/souris destiné aux amateurs d’eSport. Trois ans après avoir lancé sa souris gaming poids plume, le fabricant est de retour avec une PRO X Superlight 2 qui embarque quelques nouveautés. L’occasion pour nous de faire le point et surtout de savoir si cette souris wireless de seulement 60 g peut justifier le prix fort qui en est demandé.

Alors que Logitech mise avant tout sur la prise en main ergonomique et la légèreté de sa souris gaming, les nouveautés au menu avec la Superlight 2 se comptent sur les doigts de la main. Un nouveau capteur optique, le HERO 2, équipe cette souris PC, tandis que les contacteurs principaux sont désormais de type optomécanique. Mis à part cela, les changements sont de l’ordre du détail, notamment avec la présence d’un port USB-C en lieu et place du micro-USB et d’un taux d’interrogation qui passe d’un maximum de 1 000 Hz à 2 000 Hz cette fois-ci. Ces évolutions sont-elles suffisantes pour faire de l’ombre aux meilleures souris Razer, Corsair et consorts ? Enfin, justifient-elles la hausse de tarif de cette Superlight 2 vendue 169 €, soit 20 € de plus que le modèle précédent ?

Une conception identique que l’on espère plus robuste

Cette seconde mouture de la PRO X Superlight profite d’un design en tout point identique au précédent modèle. La prise en main est toujours aussi agréable, la paume s’y adapte parfaitement en palm grip et le claw grip ne pose aucun souci. Le constat reste également le même au niveau de la coque et de sa surface, la texture sous la main peut sembler légèrement glissante par rapport à d’autres revêtements. Logitech a cependant prévu un lot d’autocollants antidérapants pour ceux qui aimeraient améliorer un peu plus la préhension de la Superlight 2.

Sur la balance, la Superlight 2 affiche trois grammes de moins que sa prédécesseuse, autant dire trois fois rien. La mode des souris ultralégères ne semble pas vraiment se tasser et il est vrai que le poids plume est appréciable sur les jeux compétitifs de type FPS ou les mouvements rapides sont légion. À première vue, la coque parait robuste et n’émet aucun craquement sous nos assauts.

On espère du moins que Logitech a renforcé ses boutons de tranche, car ces derniers avaient brisé sous les pressions répétées de notre pouce seulement quelques semaines après la publication de notre test initial de la Superlight première du nom. Vu le tarif de vente, on attendait mieux. Hélas, seul un usage quotidien et répété durant plusieurs semaines peut nous assurer de la robustesse du mulot. Pour le moment, notre modèle de test n’a pas montré de signe de faiblesse. À l’heure d’écrire ces lignes, nous l’avons en main depuis deux semaines.

Parfaitement symétrique, cette souris gaming n’en est pas moins réservée aux droitiers en raison de la position de ses deux boutons de tranche : sur la gauche. Les patins en PTFE sous le mulot remplissent très bien leur rôle, ils assurent une glisse fluide et précise sur notre tapis de souris en tissu. Enfin, les clics principaux n’ont pas bougé, nous verrons un peu plus loin ce que nous réservent leurs nouveaux interrupteurs. La trappe pour insérer le module PowerCore est toujours d’actualité, elle permet également d’y loger le dongle afin de transporter la souris sereinement.

Fonctionnalités et logiciel compagnon

Comme précisé ci-dessus, il est possible d’accompagner cette souris wireless du module PowerCore afin de profiter de l’écosystème de charge sans fil de Logitech, avec un tapis PowerPlay. Cela ajoute à la facture déjà bien salée pour acquérir la Superlight 2, mais cette fonctionnalité reste un avantage certain pour ceux qui possèdent déjà le tapis PowerPlay.

Autrement, Logitech annonce un progrès significatif au niveau de la batterie de la Superlight 2 avec une autonomie qui atteindrait 95 heures en mouvement constant. Au bout de deux semaines de test, nous sommes arrivés à 45 % de batterie restante avec une charge complète, les promesses de Logitech semblent donc tenues en ce qui concerne l’autonomie. Logitech a par ailleurs profité du refresh de sa Superlight pour faire passer le taux d’interrogation à 2 000 Hz, une fois activé au sein du logiciel G Hub, vous pourrez vous attendre à ce que l’autonomie soit amputée d’environ 40 % de ces capacités. À vous de choisir entre une autonomie quelque peu réduite et un taux d’interrogation plus élevé.

La connexion Lightspeed, le protocole wireless de Logitech, fonctionne à merveille. Comme ce fut le cas avec les autres périphériques gaming Logitech que nous avons eu en test ces dernières années, nous n’avons rien à redire à propos de la stabilité du signal sans fil. En revanche, si vous comptez utiliser la connexion filaire, le câble fournit est malheureusement assez rigide …

Les joueurs habitués des produits Logitech ne seront pas dépaysés avec cette seconde itération de la Superlight. Le logiciel G Hub a connu quelques changements depuis le précédent modèle, mais dans l’ensemble rien de significatif n’a vraiment bougé. Au rang des nouveautés, on retrouve une sélection de préréglages proposée par la communauté avec la possibilité de filtrer par jeux ou types de jeux. Rien de bien sorcier puisque les options accessibles via G Hub sont classiques et peu nombreuses. Nous avons ainsi la possibilité d’ajuster la sensibilité de la souris sur un total de cinq paliers et par incrément de 5 ppp, mais également avec des valeurs séparées pour les axes X et Y. Notons qu’il est possible d’ajuster le taux de rapport en mode wireless ou filaire, de 125 Hz à 2 000 Hz, mais seulement jusqu’à 1 000 Hz en filaire, ou encore de calibrer le capteur HERO 2. Enfin, on retrouve l’habituel menu d’affectations pour attribuer des commandes aux différents clics de la souris, éditer des macros, ou encore attribuer des fonctions secondaires à la souris via le sélecteur G.

Performances

Et comment se débrouille la Superlight 2 dans les jeux ? Admirablement bien, à vrai dire. Le nouveau capteur HERO 2 est tout simplement impossible à prendre en défaut et offre des performances idéales dans un environnement compétitif. Il faut dire qu’on ne ressent pas clairement de différence à l’usage entre ce capteur optique et le précédent. La vitesse maximale de suivi est désormais portée à 500 ips contre 400 ips, le capteur supporte également des accélérations de 40 G, et sa sensibilité maximale est montée à un chiffre inutilement haut de 32 000 dpi.

Bien différents de la précédente version, les deux contacteurs principaux représentent sans doute l’évolution la plus marquée de la Superlight 2, du moins au niveau du feeling avec la souris. Le clic est beaucoup plus bruyant qu’auparavant, si bien qu’il est susceptible de déranger votre entourage si vous jouer dans une pièce de vie. La pression sur l’interrupteur est également plus franche, avec une sensation de satisfaction lors du clic, du même acabit que celui des contacteurs Prestige OM de la SteelSeries Prime +. Le point fort de ces switchs hybrides LightForce serait de combiner les atouts de l’interrupteur mécanique à l’optique, à savoir de tirer moins d’énergie sur la batterie, tout en obtenant une excellente réactivité et une sensation de clic très satisfaisante. Encore une fois, il serait bien de voir l’évolution de ces contacteurs au fil des parties, et ce, sur plusieurs afin de s’assurer de leur bonne tenue dans le temps.

Élément à ne surtout pas négliger : la molette de défilement ! Celle-ci s’avère coller parfaitement à nos gouts et habitudes de jeu. Ses crans sont idéalement espacés, un atout majeur pour les jeux de tirs, tandis que le passage d’un cran à un autre parvient à se faire avec une grande fluidité tout en étant marqué de manière précise. Cette molette est finalement à l’image des contacteurs principaux dans le sens où elle cherche à nous donner le plus de précision possible dans nos gestes, ce qui passe notamment par le biais des retours sensitifs très satisfaisants. Tous ses atouts débouchent sur une souris résolument gaming, qu’on aura peut-être un peu plus de mal à utiliser à longueur de journée pour du télétravail, mais dont l’usage est particulièrement efficace ingame. En revanche, il y a bien un point qui continue de nous tracasser : les boutons de tranche. Ces derniers offrent un clic beaucoup plus mou (et moins bruyants) avec une activation assez longue. Au risque de nous répéter, on espère que ces deux boutons ne seront pas le talon d’Achille de cette souris au demeurant excellente, mais dont le prix de vente fait grimacer

Logitech PRO X Superlight 2 : l'avis de Clubic