Une cyberattaque qui a ciblé Toyota a paralysé presque l'ensemble de l'appareil de production de l'entreprise au Japon.
La cybersécurité est aussi une affaire de constructeur automobile. Il n'est en effet pas rare de voir un grand nom subir les affres des attaques d'un hacker. On avait ainsi vu Ferrari se faire pirater l'an dernier. Aujourd'hui, c'est au tour de Toyota.
Impossible de commander des pièces
Ces derniers jours, transports semble rimer avec piratage. Nous avons vu à la fin de la semaine dernière le système ferroviaire polonais touché par une attaque à ondes radio. Plus récemment encore, c'est Toyota qui doit faire face à une cyberoffensive, dont le résultat a été de mettre à l'arrêt le constructeur au Japon.
En effet, à cause de cette attaque, le système informatique du numéro 1 mondial de l'automobile n'est plus en mesure de traiter les commandes de pièces détachées. Cela empêche donc les sites de production situés dans l'archipel de pouvoir effectuer leur activité. Ce problème n'a pour le moment pas été répercuté sur le cours de l'action de l'entreprise.
14 usines à l'arrêt
Le marché semble confiant quant à la capacité de rétablissement du géant de l'automobile. L'attaque a pourtant fait mal, puisqu'elle a mis à l'arrêt 25 chaînes de production, soit 12 des 14 usines de Toyota implantées sur le territoire de l'archipel nippon. Ce défaut d'approvisionnement a ensuite entraîné la mise en pause des deux dernières usines du groupe encore en fonctionnement.
Toyota va devoir rapidement remédier au problème. Après avoir subi, comme beaucoup de ses concurrents, une année 2022 difficile du fait de la pénurie en semi-conducteurs, l'entreprise japonaise avait enregistré un premier semestre bénéficiant d'une belle croissance de sa production. Les raisons de ce problème et l'origine potentielle d'un cyberattaquant ne sont pour l'heure pas connus des dirigeants.
Source : Le Blogauto