Lewis Hamilton, pilote de Formule 1, a révélé qu'il allait engager une équipe dans le tout nouveau championnat Extreme E, une discipline électrique off-road visant à promouvoir l'écologie.
Le Britannique veut donner un élan supplémentaire à un championnat qui s'annonce unique, et qui se disputera dans les zones considérées comme en danger.
Très engagé sur l'écologie, le pilote fonde l'équipe X44
Lewis Hamilton a révélé qu'il lançait sa structure dans le championnat Extreme E, une discipline qui mettra aux prises des équipages de deux pilotes dans des véhicules tout-terrain électriques. Le Britannique a confirmé qu'il ne prendrait pas part aux épreuves derrière le volant, mais qu'il serait simplement propriétaire de l'équipe.
« C'est un nouveau projet excitant, et ce sera amusant d'avoir un rôle différent que celui de pilote », a déclaré le sextuple champion du monde de Formule 1. « Ce qui est attrayant, c'est que le championnat Extreme E ne tirera pas seulement la sonnette d'alarme sur les problèmes environnementaux les plus critiques auxquels fait face notre planète, mais travaillera avec des organisations caritatives pour ne laisser aucune trace derrière lui et avoir un héritage à longue durée. »
Un championnat à l'impact minimal sur son environnement
Le championnat Extreme E a été fondé par Alejandro Agag, le créateur d'une autre discipline majeure de sport automobile électrique, la Formule E. Visant à mettre en lumière des problèmes environnementaux spécifiques, le championnat Extreme E se déroulera au Senegal, en Arabie Saoudite, dans l'Himalaya, au Groenland, et dans la forêt amazonienne. Pour Alejandro Agag, c'est une occasion de « souligner des sujets qui sont vitaux dans le monde, comme le changement climatique et l'égalité ».
La discipline, qui débutera sa première saison en 2021, a été critiquée pour le paradoxe que représente la volonté d'aider l'environnement avec des voitures de course. Le championnat met néanmoins tout en place pour éviter d'avoir un impact écologique lourd.
Le matériel et les véhicules seront affrétés par un bateau, très largement modifié pour réduire ses émissions, tandis que la présence sur place des médias et du public ne sera pas autorisée, pour ne pas perturber l'environnement. Les équipages seront constitués de deux pilotes, et le règlement oblige d'engager un homme et une femme, qui se partageront de manière égale les rôles de pilote et copilote.
Source : Racer