Le constructeur taïwanais pourrait massivement investir pour être l'un des leaders de la production de processeurs de nouvelle génération.
TSMC prépare l'avenir et devrait dépenser une énorme somme d'argent pour un nouveau site de production.
Un nouveau site de production ultra moderne et un investissement massif pour TSMC
Selon le journal United Daily News, le groupe se préparerait à mettre sur pied la construction d'un nouveau site de production de processeurs 2 nm. L'usine serait située dans la ville de Taichung, où TSMC possède déjà deux autres sites.
Pour ce projet, l'entreprise serait prête à dépenser 1 000 milliards de nouveaux dollars de Taïwan, soit près de 34 milliards de dollars ou 31,6 milliards d'euros.
Si l'entreprise n'a pas commenté cette information, et encore moins confirmé ces chiffres, TSMC aurait manifesté son intérêt d'expansion auprès du conseil municipal de Taichung. Une réunion d'information aurait eu lieu il y a quelques jours, sans prise de décision pour le moment.
Le groupe taïwanais multiplie les projets pour répondre aux besoins de ses nombreux clients
Le sous-traitant de la plupart des constructeurs tech mondiaux devrait toutefois faire face à une opposition locale. Certains se plaignent déjà des remises accordées à TSMC pour acquérir et s'installer sur des terrains autrefois publics. Les chauffeurs de taxi sont également vent debout contre une possible installation. En effet, la société s'implanterait sur des terrains de golf, ce qui constituerait pour eux une perte sensible de chiffre d'affaires.
Actuellement, le groupe finalise le processus de production de puces gravées en 3 nm, mais TSMC doit pour autant rapidement envisager la mise en place d'une ligne de production consacrée aux puces gravées en 2 nm et anticiper les demandes de ses clients, comme Apple, Qualcomm, NVIDIA et AMD, aux volumes de plusieurs dizaines de millions de puces commandées par an.
TSMC est également sur le pont avec la création d'un autre site de production, dont les coûts sont estimés à 12 milliards de dollars, cette fois situé aux États-Unis, en Arizona. L'usine doit ouvrir en 2024, mais l'entreprise rencontrerait des difficultés de recrutement alors que son rival Intel construit dans le même temps une extension de son campus situé dans le même État. Les deux entreprises se battent pour recruter des profils alors que l'Arizona affiche un taux de chômage sous la barre des 4 %. Intel bénéficie d'un avantage d'ancienneté et de meilleures conditions salariales qui pourrait mettre à mal les objectifs de la société taïwanaise.
Source : Wccftech