Audi a levé le voile sur la nouvelle génération de l'A3 g-tron, sa berline compacte fonctionnant au gaz naturel ou au biométhane. Le modèle se veut économique et écologique, sans pour autant céder à l'électrification.
Il s'agit de la deuxième génération d'A3 fonctionnant au gaz, et Audi lui a apporté de nombreuses modifications, en se basant sur l'expérience acquise avec le modèle précédent.
Trois réservoirs de gaz mais une hausse de poids limitée
C'est le moteur essence 1,5 TFSI qui est utilisé dans cette voiture ; il développe 131 chevaux, 200 Nm de couple, et possède un turbo à géométrie variable conçu spécialement pour ce moteur. Tout a été pensé pour que le fonctionnement au gaz soit optimisé, y compris l'adoption d'un cycle de Miller, qui permet une meilleure récupération de la chaleur et donc une plus grande efficience. Le bloc a reçu une tête de cylindre, un système d'injection et un convertisseur catalytique spécifiques.
Au total on dénombre trois réservoirs de gaz, et tous sont montés de manière transversale. Le premier, cylindrique, d'une capacité moindre, est installé devant le réservoir à essence. Les deux autres sont placés sous le plancher du coffre, dont la contenance est réduite à 280 litres.
Pour ces deux derniers réservoirs, Audi se vante d'une construction très légère grâce à l'utilisation de matériaux composites, chacun pesant 26 kg, pour une capacité d'accueil de 18 kg de gaz.
Chaque réservoir est solidifié par une couche interne de polymère renforcé à la fibre de carbone, et une protection externe en polymère renforcé à la fibre de verre, afin de réduire à néant les risques de fuite, y compris en cas d'accident.
Des émissions équivalentes à une voiture hybride
Le moteur de l'A3 g-tron démarre toujours grâce au gaz, ce qui lui permet de limiter la quantité de carburant consommé lors de la phase la plus gourmande en énergie. Néanmoins, un capteur dans le réservoir de gaz permet à la voiture de basculer automatiquement sur le moteur essence si la pression est trop faible.
Pour le conducteur, les jauges de gaz et d'essence sont représentées sur le tableau de bord, tandis que les deux sorties de réservoirs sont placées sous la même trappe.
Surfant sur une alternative peu commune face au développement massif des technologies électrifiées, cette A3 g-tron peut se targuer de chiffres similaires à ceux qu'affichent de nombreuses voitures à l'hybridation classique. Ainsi, sa consommation en cycle WLTP est annoncée entre 3,5 et 3,6 l/100 km, tandis que les émissions restent sous la barre des 100 g CO2 par km rejetés (entre 96 et 99).
L'Audi A3 g-tron sera disponible cet automne à un prix de base de 30 706 €.
Source : Communiqué de presse