Ces chiffres sont révélés par une étude menée par l'expert en cybersécurité Devcon, entre juillet et novembre 2019.
Selon le groupe, donc, plus de 60 % des publicités malveillantes ciblent les utilisateurs Windows
La cible (logiquement) privilégiée des publicités malveillantes
À l'issue de son étude, Devcon peut ainsi confirmer qu'exactement 60,7 % des publicités malveillantes en circulation sont destinées aux utilisateurs Windows. Plutôt logique quand on connait la part de marché de l'OS de Microsoft.Toutefois, il est intéressant de constater que ChromeOS, l'OS de Google, semble également très prisé des annonces indésirables, avec un score 22,5 %. De quoi placer ChromeOS devant macOS en termes de ciblage malveillant, puisque le système d'exploitation signé Apple, lui, affiche un score de 10,5 %.
Les écosystèmes mobiles ne sont pas épargnés, et ici, contrairement à ce que l'on pourrait penser, c'est bien iOS qui arrive en tête, faisant l'objet de 3,2 % des publicités malveillante, contre 2,1 % pour Android. Evidemment, c'est Linux, notamment utilisé en tant que serveur, qui est le plus « sain », avec seulement 0,3 % de ce type d'annonces conçues, selon Devcon « pour rediriger l'utilisateur vers des sites malveillants, ou pour l'amener à télécharger un logiciel malveillant ».
Des milliards de publicités malveillantes...
Un autre expert en sécurité, Confiant, a de son côté analysé plus de 120 milliards de publicités affichées durant le troisième trimestre 2019, via 75 plateformes SSP.Confiant explique ainsi qu'une seule et unique plateforme publicitaire est à l'origine de 30 % des publicités malveillantes. Plus de 60 % d'entre elles sont d'ailleurs issues de trois SSP seulement.
Source : ZDNet