L'avenir d'Alcatel Lucent intéresse l'Elysée

Jérôme Bouteiller
Publié le 28 février 2008 à 12h03
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Trois jours après être intervenu pour rééquilibrer la participation française au capital de STmicro, la rumeur prête à l'Elysée l'intention de se porter au secours d'Alcatel, un équipementier franco-américain en grande difficulté depuis sa fusion avec Lucent.

Qualifiée de “pure spéculation” par Laurent Wauquiez, porte-parole du gouvernement, la rumeur est néanmoins insistante et évoque une prise de participation de l'Etat au capital de l'équipementier assortie du départ de Serge Tchuruk, président d'Alcatel Lucent, remplacé par Thierry Breton, ancien Ministre de l'Economie et des finances mais également redresseur de ou encore de Thomson.

Avec un chiffre d'affaires d'environ 13 milliards d'euros (20 milliards de dollars), Alcatel affiche aujourd'hui une capitalisation boursière de 9,6 milliards d'euros (environ 15 milliards de dollars). A titre de comparaison, l'équipementier américain affiche quand à lui une capitalisation près de dix fois supérieure, de 150 milliards de dollars, pour un CA de 23 milliards d'euros.

Critiqué pour ne pas avoir su empêcher le rachat d'Arcelor par Mittal, l'Etat pourrait donc agir de manière préventive en s'invitant au capital d'Alcatel, un équipementier par ailleurs très complémentaire de Thomson ou encore de Sagem Communication, deux autres fleurons industriels français à l'avenir stratégique incertain.
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