S'il condamne aussi vigoureusement que possible le piratage, Brad Wardell n'estime cependant pas qu'il s'agit du fond du problème. Il considère effectivement que de nombreux projets se trompent simplement de cible avec des développeurs souvent plus intéressés par épater la galerie que par réellement chercher à satisfaire les besoins des joueurs.
Il remarque que nombre de titres parmi les plus vendus sont loin d'avoir eu une couverture médiatique délirante. Il prend l'exemple de la série des Sims, mais également de ses propres titres dont on parle assez peu et qui pourtant réussissent à largement rentrer dans leurs frais. Ainsi, Galactic Civilizations II s'est vendu à plus de 300 000 exemplaires et Sins Of A Solar Empire est à environ 200 000, un mois après sa sortie aux États-Unis.
Brad Wardell ne prétend pas détenir la formule magique, mais alors que ses jeux semblent relativement « simples » et ne possèdent aucune protection contre le piratage, ils se vendent... Peut-être que certains pourraient donc lire attentivement les conseils du bonhomme. Rappelons pour finir que Sins Of A Solar Empire n'est pas encore disponible en France, même si sa sortie ne devrait plus trop tarder.