Le femtocell pour améliorer la réception GSM en intérieur ? Selon le cabinet d'études et d'investissement ThinkPanmure, l'opérateur mobile AT&T devrait prochainement commercialiser pas moins de 7 millions de terminaux compatibles femtocells et produits par la société britannique ip.access.
Selon cette même source, le contrat entre les deux entités porterait sur pas moins de 500 millions de dollars sur une période de cinq ans, l'objectif étant de fournir ces nouveaux boîtiers qui ressemblent comme deux gouttes d'eau à de simples hotspots WiFi à un prix assez compétitif de 100 dollars l'unité. AT&T n'a pas pour le moment voulu confirmer cette information, se contentant de parler d'essais de la technologie qui se dérouleront dans le courant de l'année.
Toujours est-il que la technologie femtocell, qui se propose d'installer une mini antenne 3G dans différents périphériques électroniques dont les boitiers ADSL, semble avoir de beaux jours devant elle et devrait permettre principalement d'étendre les réseaux GSM en intérieur. Les femtocell transmettent le trafic vocal via les réseaux cellulaires depuis une connexion internet haut-débit. De nombreux problèmes sont en revanche liés à son exploitation, de la gestion des fréquences aux interférences radio en passant par la structure des immeubles ou au roaming entre femtocells.
Sprint Nextel a été le premier opérateur à lancer une offre commerciale de femtocell aux Etats-Unis. Disponible dans quelques villes seulement, elle exploite un périphérique nommé « Airave », produit par Samsung Electronics, et disponible au prix de 50 dollars avec un abonnement associé. L'offre permet aux mobinautes d'effectuer des appels illimités depuis la connexion femtocell.