Estimant l'offre sous-évaluée, TeliaSonera a signalé rejeter cette offre initiale. Mi-juin, l'opérateur historique français se serait déclaré prêt à relever l'offre. « Malgré l'intérêt marqué en faveur de ce projet, le dialogue ouvert avec le conseil d'administration de TeliaSonera n'a pu aboutir à un accord sur les paramètres financiers », souligne France Telecom dans un communiqué. Par conséquent, l'opérateur historique français « a décidé ce jour (30 juin 2008) de ne pas soumettre d'offre ferme aux actionnaires de TeliaSonera ». Avant d'affirmer : « ce projet n'est pas indispensable à la mise en œuvre de sa stratégie du groupe ».
Une tel projet de fusion, qui n'était pas sans rappeler le rachat coûteux du britannique Orange ou encore le fiasco allemand Mobilkom, aurait en théorie permis à l'entité de devenir le numéro 3 mondial du haut débit fixe, le numéro 4 du mobile.