Le projet européen de radionavigation par satellite, Galileo, progresse. L'appel d'offres portant sur 26 satellites et sur le contrôle au sol a été lancé mardi par Bruxelles et l'Agence spatiale européenne. Au total, la constellation de 30 satellites (4 font déjà l'objet d'un contrat) sera contrôlée par des infrastructures au sol déployées à travers le monde. Quant aux centres névralgiques, ils seront basés en Europe.
Les contrats devraient être attribués au cours du premier semestre 2009. Cette phase de déploiement de Galileo et du service européen de navigation géostationnaire (Egnos) devrait s'étendre jusqu'en 2013. Elle sera entièrement financée par l'UE, par le biais d'un investissement de 3,4 milliards d'euros pour six lots : satellites, lanceurs, logiciels, relais, centres de contrôle, gestion. Une même entreprise ou un consortium pourra encadrer jusqu'à deux lots maximum. Par ailleurs, l'entreprise responsable d'un lot devra sous-traiter 40% de son contrat à des sociétés tierces, afin que les PME européennes puissent participer au projet.
La phase d'exploitation suivra... D'ici là, le GPS américain a toute latitude pour confirmer sa domination du marché mondial du GNSS (Global Navigation Satellite System).