Le groupe Bolloré a démenti mardi l'information selon laquelle il aurait tenté de se porter acquéreur d'Iliad, la maison mère du fournisseur d'accès à Internet Free. Partie en fin de semaine dernière du site Electron Libre, cette hypothèse de rachat a immédiatement entrainé une hausse de la spéculation sur le titre Iliad qui, vendredi soir à la clôture des marchés, s'échangeait à près de 70 euros.
« Nous démentons catégoriquement cette rumeur qui n'a aucun sens », a déclaré un porte-parole du groupe Bolloré à Dow Jones Newswires. La rumeur prêtait à Bolloré une offre de rachat avoisinant cinq milliards d'euros, avec une valorisation à près de 90 euros par titre Iliad, qui aurait été refusée par Xavier Niel, actionnaire majoritaire de la société.
Pour le groupe Bolloré, qui ne cache pas ses ambitions sur le marché des opérateurs de télécommunications, une telle opération aurait du sens, notamment dans le cadre du déploiement de la technologie sans fil Wimax. Bolloré Télécoms détient en effet 20 licences régionales sur les 22 disponibles en France métropolitaine, tandis qu'Iliad a réussi à obtenir la seule licence attribuée au niveau national.