L'iPhone 3G est actuellement commercialisé en France avec un abonnement Orange associé au prix minimum de 149 euros. Pour l'utiliser en gardant son abonnement mobile actuel et auprès d'un autre opérateur, il n'y aura pas d'autre choix que de l'acquérir au prix fort, c'est à dire 609 euros en version 8 Go ou 709 euros en version 16 Go.
Mais comme ce fut déjà le cas lors de la sortie du premier iPhone aux Etats-Unis en juin 2007, il n'aura fallu attendre que quelques semaines pour que de premières solutions matérielles permettent de le désimlocker, c'est à dire de l'utiliser avec tous les réseaux des opérateurs mobiles nationaux. Après avoir fait connaître pour l'iPhone EDGE la société « Bladox » - basée en république tchèque - avec la solution Turbo SIM, c'est désormais une autre société au nom de « YesSim » qui fait la Une de l'actualité avec l'iPhone 3G et qui exploite un procédé similaire.
« YesSim » prétend en effet que sa solution permet de faire croire au dernier baladeur GSM d'Apple que la carte SIM entrée dans le terminal est certifiée avec un opérateur « compatible », même si elle est couplée à un abonnement SFR ou Bouygues Telecom. Car il s'agit d'une solution qui exploite une carte SIM programmable qui nécessite de découper une partie d'une carte SIM traditionnelle pour fonctionner. Assez risquée, car elle peut endommager sa propre carte SIM, elle a néanmoins été testée avec succès sur l'iPhone 3G avec un abonnement SFR comme le rapporte le webzine Frenchiphone.
Commercialisée au prix d'une vingtaine d'euros, il reste à savoir si cette solution à la limite de la légalité sera exploitable sur le long terme ou si les prochaines mises à jour logicielles proposées par Apple permettront de la désactiver comme ce fut le cas avec les Turbo SIM.