Dévoilées en décembre dernier, les caractéristiques des interfaces Firewire S1600 et S3200 ont été approuvées cette semaine par l'organisme IEEE (Institute of Electrical and Electronics Engineers), sous la référence IEEE 1394-2008. Ces deux nouvelles spécifications visent à porter les débits de l'interface Firewire à 1,6 Gbps et 3,2 Gpbs, à comparer aux 800 Mbps actuellement proposés par le Firewire 800, tout en conservant la rétrocompatibilité avec les équipements existants.
Popularisée par Apple et par Sony (sous le nom i.Link chez ce dernier), l'interface Firewire offrait initialement des débits de 400 Mbps. En 2003 est apparue la spécification IEEE 1394b, avec une bande passante théorique de 800 Mbps. Cette dernière présentait toutefois un inconvénient de taille : le fait d'utiliser un format de connecteur différent de la norme d'origine.
Les détails de la spécification IEEE 1394-2008 devraient être communiqués dès l'automne aux fabricants, qui pourront alors commencer à l'intégrer à leurs appareils. Plus tard pourrait selon la 1394 Trade Association venir une nouvelle évolution de la norme Firewire, offrant des débits de l'ordre de 6,4 Gpbs.
Le Firewire 3200 devrait se positionner comme un concurrent direct de l'USB 3.0, censé offrir une bande passante allant jusqu'à 5 Gbps et dont les spécifications finales sont attendues pour la fin de l'année, mais également d'interfaces comme le HDMI, utilisé sur les téléviseurs haute définition, ou le eSATA, qui permet de relier un disque dur externe à son ordinateur. Contrairement à ces deux dernières, qui ne prodiguent aucune alimentation électrique, le Firewire permet d'envisager de se passer d'adaptateur secteur dans la plupart des cas. La 1394 Trade Association souligne par ailleurs la capacité du Firewire à gérer des signaux vidéo dotés de dispositifs de protection contre la copie.