IBM développe en ce moment une technologie, nommée Quicksilver qui vise à améliorer drastiquement les performances des SSD. Big Blue aborde la problématique en s'attardant sur le contrôleur et sur la partie logicielle plutôt que sur le matériel lui même. Le spécialiste du serveur a ainsi présenté une machine équipée d'un peu plus de 4 téraoctets de mémoire, capable d'atteindre un taux de transfert soutenu d'1 million d'entrées/sorties par seconde, et dont les performances globales seraient 2,5 fois meilleures que les technologies concurrentes déjà déployées.
Tout en gardant à l'esprit qu'IBM utilise plusieurs dizaines de SSD en parallèle pour arriver à ce résultat, à titre de comparaison le X25-E Extreme d'Intel atteint 35 000 IOPS, tandis qu'un disque dur standard plafonne péniblement à 150 IOPS. Les chercheurs d'IBM mettent également en avant le temps de réponse de leur ensemble, en dessous de la milliseconde, mais aussi et surtout la consommation diminuée de moitié et l'encombrement réduit à un cinquième des solutions de stockages courantes.
IBM envisage de commercialiser ses premières machines équipées de la sorte dans les 12 prochains mois. Inutile de préciser que ces solutions s'adresseront dans un premier temps à des besoins très spécifiques et qu'ils seront hors de portée des particuliers, mais les progrès effectués dans le domaine auront probablement des répercussions sur l'informatique grand public.