Ces velléités de rachat seraient entre autres choses motivées par la perspective de ne plus avoir à verser de royalties à la firme américaine pour les brevets qu'elle détient. Samsung verserait en effet à Sandisk de 400 à 500 millions de dollars pour pouvoir utiliser les technologies concernées.
D'après les analystes d'iSuppli, Sandisk serait aujourd'hui le plus important acheteur de modules de mémoire Flash au monde, des mémoires qu'il se procure auprès de fabricants comme Samsung ou Toshiba pour équiper ses baladeurs, disques SSD et cartes mémoire. La firme n'est pas au mieux : en bourse, son cours a dévissé de 59% depuis le début de l'année. Elle a en outre fait état de pertes s'élevant à 67,9 millions de dollars sur le deuxième trimestre de l'année.
Tout d'abord évoquées par eDaily, une publication sud-coréenne, ces rumeurs de rachat n'ont pas été confirmées par Samsung, dont un représentant a toutefois déclaré qu'un rapprochement était effectivement à l'étude avec Sandisk.