KPN serait ainsi le premier opérateur historique étranger à devenir opérateur virtuel en France, au côté des nombreux autres MVNO qui occupaient au 30 juin 2008 un peu moins de 5 % des parts de marché de la téléphonie mobile dans l'hexagone. KPN entre dans la danse des MVNO alors que le gouvernement étudie le lancement d'un appel d'offre pour une quatrième licence 3G, synonyme d'un quatrième opérateur. Une place convoitée notamment par Iliad, maison mère du fournisseur d'accès Free, qui promet une baisse drastique de la facture télécom des foyers français.
Bouygues Telecom espère probablement qu'avec l'arrivée d'un nouvel acteur de poids, l'ARCEP estime que la concurrence est suffisante sur le marché de la téléphonie mobile, notent Les Échos, écartant ainsi l'utilité d'un quatrième opérateur. Le Ministère de l'économie quant à lui estime qu'un nouvel opérateur mobile pourrait faire baisser les prix du marché de l'ordre de 7%.