Il va falloir prendre son mal en patience pour les oubliés du GSM. En 2007, le gouvernement annonçait déjà vouloir supprimer dans l'année les près de 1500 « zones blanches », ces zones où il n'existe actuellement aucune couverture GSM.
Un an et demi plus tard, Hubert Falco, le secrétaire d'Etat à l'Aménagement du territoire, annonçait que la situation restait préoccupante avec « 364 communes oubliées du plan de couverture initial ». Cette fois, ce dernier a pris de nouveaux engagements à l'occasion d'un débat avec les trois opérateurs mobiles historiques et l'Arcep, l'autorité de régulation des télécoms.
Tous se sont ainsi dit prêts à « couvrir 80% de ces communes fin 2010 et la totalité d'entre-elles en 2011 », sachant qu'il faut en moyenne « 24 mois après identification d'une implantation adaptée » pour installer une nouvelle antenne-relais. D'ici là, Hubert Falco entend profiter de la loi LME (loi pour la modernisation de l'économie) pour faire un nouveau point en début d'année au sujet des principaux « axes de transport prioritaires » qui devront en premier lieu être couverts en GSM.
Christian Estrosi, le ministre délégué à l'aménagement du territoire, demandait quant à lui en mars 2007 que ces zones blanches permettent d'accéder à terme à la fois à des offres data en plus des offres de voix.