Au lendemain d'un dimanche désastreux pour la finance américaine, qui aura vu en quelques heures la cession de la prestigieuse merril-lynch à Bank of America, la faillite de Lehman Brothers ou encore une énième intervention de la Fed sur les marchés, les places boursières mondiales ont massivement décroché ce lundi.
Après avoir perdu jusqu'à 5% en milieu de journée, le CAC 40 terminait la séance en baisse de -3,78% à 4168,97 points, repassant sous le seuil des 4200 points, dans un volume d'échange étoffé de 8,7 milliards d'euros.
Même tendance pour le CAC.IT 20, réunissant les 20 principales valeurs technologiques de la place de Paris, qui terminait la journée sur une perte de -2,24% à 3676 points. Sur les 20 valeurs, Alcatel, ST ou encore Dassault Système s'offraient même le luxe de terminer dans le vert. A l'inverse, des valeurs comme Thomson ou Vivendi, peut être plus sensibles à la conjoncture américaine, affichaient un fort repli de 5,25% et 3,70%.
Avec des variations supérieures à 3% de plus en plus fréquentes, la bourse de Paris n'aura en tout cas pas ménagé les investisseurs en ce début septembre. Reste à savoir si les gouvernements et les banques centrales, adeptes de la méthode coué, parviendront à rétablir un peu de sérénité sur des marchés plus que jamais volatiles.